Votre URPS
Mot de la Présidente
Chers confrères, chères consoeurs, chers partenaires, cher(e)s ami(e)s
Bienvenue sur ce site internet qui nous l’espérons vous sera utile dans vos pratiques quotidiennes. L’équipe investie pour réaliser les missions que vous avez bien voulu nous confier lors des élections de juin 2021, les pharmaciens experts s’impliquent pour simplifier, valoriser et expérimenter des nouveaux modes de financement pour protéger l’organisation officinale actuelle.
Dans le contexte actuel de la santé en France, où l’évolution des malades chroniques et âgés est inversement proportionnelle au nombre de médecins et de pharmaciens, les acteurs fortement incités à coopérer, cherchent leur place, sans pour autant avoir une visibilité claire sur leur rémunération, voire leur devenir…
Une chose est certaine : l’étape de dispensation est une étape de plus en plus chronophage, pour assurer la sécurité des patients et s’adapter à leurs besoins nous ne nous limitons pas à de la « distribution de boîtes », nous devons repenser chacun de nos actes.
Avez-vous essayé d’imaginer la pharmacie de demain ?
Le monde officinal, à force de regroupements (comme l’ont fait avant nous nos répartiteurs et nos fournisseurs), se présentera-t-il sous forme d’immenses « drugstores » détenus par des financiers, situés dans des zones commerciales, des centres villes, avec au fin fond quelques comptoirs ou des Docteurs Inconnus en blouses blanches offriront 5 minutes de conseils « standards » par ordonnance, pour une population qui n’aura pas eu le temps de « se faire livrer sa commande internet » ?
Les grossistes répartiteurs trouveront-ils un renouveau de leurs marges dans un circuit où ils recevraient l’e-ordonnance directement depuis le LGO de l’hôpital ou du médecin. Spécialistes de l’automatisation et du traitement de « volumes », ils n’auraient aucune peine à préparer des doses à administrer que le facteur se ferait un plaisir de livrer, en plus de « veiller sur vos parents » ?
Dans les deux cas, des officiers médicaux, des Infirmières de Pratique Avancée, peut-être quelques pharmaciens (si leur tarif horaire n’est pas trop élevé pour notre système de santé) veilleront à ce que la qualité de vie du patient et les prescriptions médicales soient respectées (observance, tolérance, surveillance…).
En fermant nos officines faute de repreneurs (l’attractivité du métier …), nous regretterons peut-être alors le temps où l’on était irrité par ces prestataires qui nous avaient « piqué » le matériel médical et nous nous lamenterons sur ces missions conventionnelles dont nous n’avons pas réussi à valoriser correctement la mise en place !